Avant d’investir dans un local commercial ou les murs d’une boutique, il est important de connaître non seulement les forces, mais aussi les faiblesses de ce type d’opération.

1. Les points forts de l’immobilier d’entreprise

> Investir dans un local commercial peut se révéler plus avantageux que de devenir propriétaire d’un logement en vue de le louer. En effet, l’un des atouts de l’immobilier d’entreprise réside dans les rendements - potentiellement - élevés qu’il est susceptible de générer. Pour ce type d’investissement locatif, la rentabilité annuelle peut atteindre 7 %.
> Un autre avantage - et non des moindres - de l’immobilier d’entreprise tient à la flexibilité du contrat de bail qui y est attaché. Conclu pour une durée de neuf ans minimum, un bail commercial peut notamment stipuler que le coût de certains travaux ou encore la taxe foncière seront à la charge du locataire, et non du propriétaire.
> Enfin, un investissement locatif dans les murs d’une boutique ou dans un local commercial se caractérise par un « turnover » moins important que dans le cas d’un logement. Le taux de rotation étant réduit, le risque de vacance locative l’est également. Tout comme l’usure du bien et des équipements.

2. Les faiblesses de l’immobilier d’entreprise

> Sans constituer à proprement parler un inconvénient, force est toutefois de constater que le succès d’un investissement immobilier professionnel est étroitement lié à la santé financière du locataire. C’est pourquoi plusieurs points devront être scrutés avec attention. La localisation (privilégiez les rues passantes à proximité desquelles il est facile de se garer) et le degré d’activité (acquérir un local déjà occupé vous permettra d’en évaluer l’achalandage) de votre futur locataire professionnel sont deux critères essentiels.
> On peut reprocher à l’immobilier d’entreprise son coût, plus élevé, à surface équivalente, que celui d’un logement. Pour autant, ce surcoût à l’achat sera compensé par la bonne rentabilité dont permet de profiter ce type d’investissement. Opter pour un pôle commercial périphérique ou une portion de rue moins prisée (« 1 bis » ou « n°2 » plutôt qu’un emplacement « n°1 ») contribuera également à limiter ce surcoût. En effet, ce que vous perdrez en sécurité, vous le récupérerez en rentabilité.
> Enfin, si le bail commercial offre davantage de souplesse que le contrat de location entre particuliers, il présente également un certain nombre de spécificités que vous ne devrez pas hésiter à vous faire expliquer par un professionnel : agent immobilier spécialisé, avocat, etc.